De nombreuses études nous apprennent que la qualité de vie au travail ainsi que le climat professionnel tendent à se dégrader. Des salariés ont été sondés pour définir ce qu’est le bonheur au travail. Nous allons vous présenter les principaux axes qui mènent, selon les sondés du dernier baromètre réalisé par Deloitte en partenariat avec CadreEmploi, au bonheur au travail.
La reconnaissance
Pour être heureux au travail, la majorité des salariés (76 %) ont exprimé un besoin de reconnaissance. Dans l’entreprise, ce besoin de reconnaissance s’exprime à travers quatre domaines :
- reconnaissance de la personne : elle porte sur l’individu en tant qu’être singulier et non sur la fonction de l’employé
- reconnaissance des résultats : elle s’applique aux résultats positifs des salariés qui ont atteint un objectif. Les résultats sont un élément contrôlable et mesurable du travail
- reconnaissance de l’effort : c’est une reconnaissance subjective dans laquelle la hiérarchie reconnait l’engagement et les efforts du salarié qui tente d’atteindre un objectif fixé, qu’il ait ou non des résultats positifs
- reconnaissance des compétences : elle porte sur la qualité du travail fourni par l’employé
La reconnaissance peut s’exprimer de différentes manières. Généralement, la reconnaissance des résultats se traduit par une récompense financière (prime, augmentation de salaire ou participation aux bénéfices). Les autres types de reconnaissance prennent la forme d’encouragements, de remerciements ou de promotions internes. Un salarié reconnu pour ses compétences peut se voir confier de nouvelles responsabilités.
Le mode de management
De nombreux salariés affirment (36 % pour la génération X et 51 % pour les Yers) que le mode de management joue beaucoup sur leur niveau de bonheur professionnel. Pour eux, un bon manager doit faire preuve de bon sens, organiser des réunions avec parcimonie et pour des motifs utiles, ne pas les contrôler constamment, être souple sur les horaires, leur fournir de l’aide dans leur tâche, être pédagogue et motivant. Il doit également fixer des objectifs réalistes, créer une ambiance conviviale et sanctionner les salariés qui entravent le bon fonctionnement de l’entreprise.
Le contenu du travail
Près de la moitié des Français (47 %) estiment que le contenu de leur travail influe sur leur bonheur au sein de l’entreprise. Des tâches variées et intéressantes vont en effet plaire aux salariés. Cela évite la monotonie du travail effectué qui mène à l’ennui et à la perte de motivation. Un employé qui effectue des tâches différentes à plus de chance d’apprendre et donc d’être stimulé. Pour être heureux au travail, les salariés ont également besoin d’avoir des responsabilités pour valoriser leur fonction ainsi que leur place dans l’entreprise. L’autonomie accordée par la hiérarchie est également un facteur important qui mène au bonheur au travail, pour 47 % des sondés.
L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
Enfin, l’équilibre que permet un emploi avec la vie privée est très important dans la quête du bonheur au travail, selon de nombreux salariés français. Cet équilibre se traduit le plus souvent par des possibilités d’aménagement du temps de travail au profit des employés.
Le bonheur au travail est une notion qui varie d’un salarié à l’autre. Cependant, de grands axes se dégagent tels que ceux que nous venons d’évoquer. Être heureux au travail dépend également de l’entreprise dans laquelle travaille l’employé et de la fonction occupée.
Article écrit par Mycvfactory - www.mycvfactory.com
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